Le Sahara mauritanien d’Atar à Chinguetti.

chinguetti Photo Didier LagetIl y a dix ans, je suis parti marcher une dizaine de jours dans le Sahara mauritanien. De Atar à Chinguetti. C’était l’époque où les gens commençaient à se rendre compte qu’il fallait développer un tourisme différent, tourné vers les rencontres, plus respectueux des gens, qui laissait plus d’argent sur place et qui offrait une possibilité de revenus corrects aux habitants. Maintenant on appelle ça le tourisme responsable.

Ce fut une expérience magnifique, après quelques jour au rythme de nos pas, elle devint mystique et à notre arrivée à Chinguetti, joyeuse.

Je pense à tous ces gens, pour la plupart des nomades, que nous avons croisé, avec leurs chameaux, leurs chèvres et deux poules, à ceux qui nous ont accueilli dans leur tente et à nos guides. Ce genre de tourisme était « idéal » pour eux, qui refusait d’aller habiter dans les villes comme Nouakchott, leur apportant un peu d’argent et leur permettant de rester dans le désert.
Je pense à eux car depuis que le terrorisme de l’ACMI éloigne le tourisme de cette partie du monde, ils doivent se retrouver dans une situation impossible, d’autant plus que leur pratique de la religion était très « légère » et loin des dogmatismes intégristes.

Periple

Des objets vagabonds, des idées du bout du monde, des valises mais pas sous les yeux, des voyages, à la masse, pas du tourisme de masse, des voyages désorganisés, des envols à tire-d'aile, des eldorados, des radeaux, des dauphins, des faims de découvertes. C'est ça Périple.

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